Nos conseils techniques en assemblage


LE COLLAGE

Le collage est l’assemblage de deux matériaux par un adhésif de façon solide et permanente.


L’adhésif constitue alors une jonction entre les surfaces des substrats à assembler.

POUR LE MEILLEUR COLLAGE POSSIBLE, IL FAUT :

  • Compatibilité de l’adhésif avec les matériaux à coller
  • Compatibilité de l’adhésif avec les besoins de l’application
  • Mise en oeuvre adaptée de l’adhésif

  • LES AVANTAGES DU COLLAGE

    • Répartition homogène des contraintes
    • Aucun changement de surface et de texture des matériaux
    • Gain de poids
    • Liaisons étanches
    • Assemblage de substrats diférents et réduction du risque de corrosion

    • LES THEORIES DE L'ADHESION

      L’adhésion d’un liquide sur un solide fait intervenir deux notions indépendantes :

      • L’interaction liquide solide qui caractérise l’adhésion
      • Le mouillage qui caractérise l’étalement du liquide sur le solide

      • LA MOUILLABILITE

        Aptitude qu’a un liquide à occuper la plus grande surface possible lorsqu’on le dispose sur une surface solide.

        Entre alors la notion d’énergie de surface d’un liquide : aptitude qu’à la surface d’un liquide à prendre la plus petite valeur possible dans un milieu donné. mécaniquement, elle s’exprime comme une force s’opposant à un accroissement de surface, rapportée à l’unité de longueur. Unité utilisée : N/m.

        La mouillabilité doit être la meilleure possible afn que le maximum de liaisons s’établisse entre l’adhésif et le substrat. l’équation de Young nous indique qu’un traitement de surface est pratiquement indispensable afn que l’énergie de surface du substrat soit maximale. ces traitements devront avoir comme principal but de nettoyer la surface solide de tous les éléments susceptibles d’établir une barrière à l’établissement des liaisons.

        L'EQUATION DE YOUNG


        L'importance de la rugosité

        • Meilleur ancrage mécanique : pénétration par capillarité de la colle liquide dans les pores et entre les aspérités des solides en contact, puis solidifcation ultérieure de la colle.
        • Elévation de la surface réelle de contact (10 à 100 fois la surface apparente).
        • Assemblage de substrats diférents et réduction du risque de corrosion

        • LE RIVETAGE

          Technique d’assemblage de pièces à l’aide de rivets.

          Un rivet se présente sous la forme d’une tige cylindrique, munie à l’une de ses extrémités d’une tête (partie de section plus grande).

          L’autre extrémité sera aplatie et élargie par écrasement, pour solidariser les éléments qu’on veut riveter ensemble : c’est le rivetage.


          LE RIVET AVEUGLE

          Principe du rivetage moderne, appelé aussi rivet « pop ». S’emploie là où il se révèle plus léger, plus fable et plus rapide à mettre en oeuvre que d’autres modes de fxation. S’utilise aussi bien pour des revêtements métalliques aéronautiques qu’en assemblage de textiles pour vêtements.

          LE RIVET AVEUGLE EST CONSTITUE :

          • D’un corps creux (tube avec collerette) en alliage déformable
          • D’une tige dont une extrémité est renfée : le clou
          • La tête peut être ronde, fraisée ou large pour mieux répartir l’effort de serrage.


            Les rivets aveugles standards répondent à des normes AFNOR ou DIN.

            Les diamètres principaux sont : 2,4 - 3 - 3,2 - 4 - 4,8 - 5 - 6 et 6,4 mm. Ces diamètres sont issus des systèmes métriques et anglo-saxons ce qui explique certaines proximités de taille (par exemple : 3 et 3,2 mm).


            LES APPAREILS DE POSE

            • Pince à riveter manuelle
            • Appareil oléo-pneumatique
            • Permet de tirer sur la tige dont le bout renfé pénètre dans le corps du rivet pour réaliser le rivetage. Lorsque le blocage s’effectue, la tige se casse automatiquement en laissant le rivet en place. Le clou casse en raison d’une diminution du diamètre réalisée sous sa tête lors de sa fabrication. Ce point de rupture est important car la force de serrage dépendra de la force nécessaire à la rupture du clou.


              POUR RETIRER UN RIVET, PLUSIEURS PROCEDES :

              • En perçant la tête à la perceuse avec un foret d’un diamètre égal ou inférieur au diamètre du corps du rivet : il s’agit de traverser le rivetage.
              • En perçant la tête avec un foret d’un diamètre supérieur au diamètre du corps du rivet : le but est de faire sauter la tête.
              • En sciant ou en meulant la tête du rivet.
              • En découpant la tête du rivet avec un ciseau à bois et un marteau, si le matériau est sufsamment tendre (aluminium ou inox).
              • Reste alors le corps du rivet, qu’il suffit de chasser, en la poussant avec le foret, une tige ou un chassegoupille, voire à la main. Le danger des méthodes par perçage est essentiellement d’agrandir le trou du rivet, et l’inconvénient des autres méthodes est d’abimer la surface de la première pièce rivetée.