HYGIENE : LE SOIN CUTANE
Un soin cutané régulier après le travail est particulièrement important pour garder une peau saine. Les produits de soins cutanés apportent à la peau des lipides, de l’eau et des substances hydratantes qui ont été éliminés de la surface cutanée. En dehors de la période de travail, la peau peut se régénérer et retrouver son intégrité, diminuée par les agressions liées au travail.
ESSUYAGE
Les bobines de ouate
Les bobines sont idéales pour les opérations courantes et ordinaires, sans impératif technique particulier. Surtout utilisée pour un essuyage unique (usage court), la ouate d’essuyage convient parfaitement pour l’agroalimentaire, la collectivité, le médical ou le BTP. En papier recyclé ou en pure pâte de cellulose, nous offrons un vaste choix de bobines et rouleaux de qualité suivie.
Chiffons textiles
L’avantage des chiffons textiles tient à leur très grande variété : texture, finesse, couleur, nature des tissus donnent suffisamment de choix et de qualité pour que chaque professionnel trouve le produit qui lui correspond au meilleur prix. Les chiffons textiles représentent encore la part majoritaire du marché de l’essuyage industriel en Europe. Ils sont plébiscités pour leur confort d’utilisation et leur faible coût.
Essuyage technique non tissés
Les produits non tissés se sont imposés sur le marché par leur technicité, leur qualité et leur impact écologique et Environnemental : moins de consommation que les solutions d’essuyage classique. Élaborés à partir de fibres synthétiques ou naturelles, ils permettent de répondre à tous les professionnels exigeants dans le plus grand respect des normes et protocoles d’hygiène, de sécurité et de qualité. Ces produits sont très largement répandus dans les secteurs tels que les laboratoires pharmaceutiques, l’agroalimentaire, la carrosserie…
ENVIRONNEMENT ET SECURITE
La norme iSP14001 est un outil qui permet la gestion des impacts d’une activité, d’un produit ou d’un service pour la sauvegarde de l’environnement.
SECOURISME
L’article R 4224-14 du Code du Travail stipule que «les lieux de travail doivent être équipés d’un matériel de premier secours adapté à la nature des risques et facilement accessible. Ce matériel doit faire l’objet d’une signalisation par panneaux conforme à la réglementation».
ABSORBANTS
Les pollutions par fuites, égouttements, vaporisations ou déversements représentent plusieurs millions de litres par an en Europe. Les absorbants industriels apportent des solutions concrètes aux problèmes de pollution liquide de toute nature.
Nos gammes de produits facilitent la certification ISO14001 et permettent d’être en conformité avec la législation.
PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT
«…les produits toxiques ou très toxiques doivent être stockés dans un endroit spécifique prévu à cet effet avec fermeture à clé. Les produits incompatibles entre eux doivent être stockés séparément.» «…tous produits susceptibles de créer une pollution des eaux ou des sols doivent être mis sur des palettes de rétention et stockés séparément."»Extrait du Code de la Santé Publique.
La norme européenne en14470-1 concerne le stockage de produits inflammables en laboratoire :
«Les produits inflammables stockés dans un laboratoire doivent être stockés dans une ou plusieurs armoires ayant une résistance minimale de 15 minutes au feu.»Quatre classes d’armoires ont été définies en fonction de la résistance au feu.
SIGNALISATION
«…une signalisation de sécurité s’impose toutes les fois que, sur un lieu de travail, un risque ne peut être évité ou prévenu par l’existence d’une protection collective ou par l’organisation du travail.»Nous vous proposons dans ce cadre une sélection de panneaux et d’outils de marquage pour répondre à vos demandes diverses : signalétique de bureaux, sécurité dans les usines, aménagement de la circulation et des parkings…
L’ÉVALUATION DES RISQUES LORS DE TRAVAUX EN HAUTEUR NÉCESSITE DANS TOUS LES CAS DE S’ASSURER DE :
LA SÉCURITÉ ANTICHUTE EN 3 POINTS :
L’ancrage désigne le point d’attache sur lequel repose toute la sécurité de l’opérateur, puisque c’est sur lui que va se fixer le dispositif de retenue. Le type d’ancrage varie selon l’industrie concernée, le travail à réaliser, le type d’installation et la structure disponible.
C’est un système de liaison reliant le harnais au point d’ancrage ou au connecteur, pour limiter la chute. Le choix du dispositif de connexion se fait également en fonction de la tâche à effectuer et de l’environnement et doit prendre en compte la hauteur potentielle de chute.
2 types de harnais : les harnais antichute et les harnais de suspension avec ceinture et renforts aux cuisses pour les travaux sur cordes. Le choix du harnais se fait en fonction de l’environnement et de la tâche à effectuer. Tous les points d’amarrage sur les harnais doivent avoir une résistance statique > 15 kN pendant au moins 3 minutes (EN361 et EN358).
LES TYPES DE PROTECTIONS AUDITIVES
LES CRITERES DE CHOIX :
ECHELLE DE BRUIT
NORMES DE BASE
SE PROTEGER
Les casques de protection :
Pour se protéger des chutes d’objets. Chantiers, bâtiments, travaux publics, industries.
Les casquettes anti-heurts :
Pour se protéger des risques de blessures superficielles provoquées par des objets fixes. Automobile, aéronautique, agroalimentaire, unité d’assemblage, maintenance.
MARQUAGES
LES NORMES
EN397 :
Les casques de sécurité industrielle permettent aux porteurs de leur assurer une protection de la tête et de leur assurer qu’ils seront protégés des suites de lésions graves.
EN812 :
Les casquettes de sécurité industrielle apportent une protection contre les heurts, et ne sont pas conçues pour protéger des chutes d’objets.
LA DUREE DE VIE DES CASQUES
La durée d’utilisation des casques dépend de plusieurs facteurs : le matériau utilisé, les conditions de stockage, les conditions d’utilisation ou encore d’éventuelles dégradations mécaniques.
2 NORMES – 2 METHODES DE TEST
LES TYPES DE RISQUES
A. LA RESISTANCE A L'ABRASION : déterminée par le nombrede cycles d’abrasion nécessaire pour user l’échantillon du gant.
B. LA RESISTANCE A LA COUPURE PAR LAME : déterminée par le nombre de cycles nécessaire pour couper l’échantillon à une vitesse constante.
C. LA RESISTANCE A LA DECHIRURE : force nécessaire pour déchirer l’échantillon.
D. LA RESISTANCE A LA PERFORATION : force nécessaire pour percer l’échantillon avec un poinçon standard.
Les gants de protection contre les risques électriques doivent offrir une protection pour toute tension d’utilisation supérieure ou égale à 500 volts.
A. LA RESISTANCE A L'INFLAMMABILITE est fondée sur le temps pendant lequel le matériau continue à brûler et à se consumer après que la source d’ignition ait été supprimée.
B. LA RESISTANCE A LA CHALEUR DE CONTACT est fondée sur la température, dans une fourchette de 100 à 500° C, à laquelle l’utilisateur ne ressent aucune douleur pendant une période d’au moins 15 secondes.
C. LA RESISTANCE A LA CHALEUR DE CONVECTION est fondée sur le temps pendant lequel le gant est en mesure de retarder le transfert de la chaleur d’une flamme.
D. LA RESISTANCE A LA CHALEUR RAYONNANTE est fondée sur le temps pendant lequel le gant est en mesure de retarder le transfert de chaleur lors d’une exposition à une source de chaleur rayonnante.
D. LA RESISTANCE A DE PETITES PROJECTIONS DE METAL EN FUSION correspond à la quantité de métal en fusion nécessaire pour élever la température de l’échantillon à un seuil donné.
D. LA RESISTANCE A D'IMPORTANTES PROJECTIONS DE METAL EN FUSION correspond au poids du métal en fusion nécessaire pour provoquer la détérioration (ramollissement ou micro-perforations) d’une peau artificielle placée directement derrière l’échantillon. Le test échoue si des gouttelettes de métal restent collées sur le matériau composant le gant ou si l’échantillon prend feu.
Chaque matière a ses propres caractéristiques et doit donc être spécifiquement choisie en fonction de l’agent chimique contre lequel on souhaite se protéger. La résistance chimique du gant dépendra du couple «Produit chimique - matière / constitution du gant».
Le pictogramme "Résistant aux produits chimiques" doit être accompagné d’un code à 3 lettres. Celui-ci se réfère aux lettres d’identification de 3 produits chimiques (parmi une liste prédéfinie de 12 produits chimiques standards) pour lesquels un temps de passage de 30 minutes au minimum a été obtenu.
Le pictogramme "Peu résistant aux produits chimiques" ou "Étanche" doit être utilisé pour les gants qui n’ont pas démontré un temps de passage d’au moins 30 minutes pour au moins trois des produits chimiques prédéfinis, mais qui ont passé avec succès le test de pénétration.
Les normes européennes différencient les protecteurs pour pieds selon leur forme et leur principal matériau constitutif : il existe 3 normes de chaussures à usage professionnel.
EN ISO 20344
Cette norme définit les méthodes d’essais utilisées pour les chaussures de sécurité, les chaussures de protection et les chaussures de travail à usage professionnel.
Cette norme ne peut être utilisée que conjointement avec les normes EN ISO 20345 et EN ISO 20347, qui précisent les exigences des chaussures en fonction des niveaux de risques spécifiques.
EN ISO 20345 SPECIFICATION DES CHAUSSURES DE SECURITE A USAGE PROFESSIONNEL
Cette norme européenne spécifie, en référence à la norme EN ISO 20344, les exigences fondamentales et additionnelles (facultatives) des chaussures de sécurité à usage professionnel, marquées “S”. La chaussure de sécurité est équipée d’un embout de sécurité conçu pour fournir une protection contre les chocs à un niveau d’énergie maximal équivalent à 200 Joules et contre un écrasement de 15 kN.
EN ISO 20347 SPECIFICATION DES CHAUSSURES DE TRAVAIL A USAGE PROFESSIONNEL, MARQUEES "0"
Ces chaussures sont différentes des chaussures de sécurité par le fait qu’elles n’ont pas d’embout de protection contre les chocs et l’écrasement.
TABLEAUX DES EXIGENCES FONDAMENTALES ET ADDITIONNELLES
SYMBOLES DES SPÉCIFICATIONS PARTICULIÈRES
RÉSISTANCE AU GLISSEMENT NORME ISO EN 13287 : MÉTHODE D’ESSAI POUR LA RÉSISTANCE AU GLISSEMENT
PROTECTION THERMIQUE
SRC : regroupe les conditions SRA et SRB
SRA : coefficient d’adhérence mesuré sur un sol céramique enduit de détergent
SRB : coefficient d’adhérence mesuré sur un sol acier enduit de glycérine
LES DIFFÉRENTS TYPES DE SEMELLES
- Bonne résistance à l’abrasion / résistance aux hydrocarbures et aux huiles.
- Résistance aux graisses / légèreté.
Une bonne adhérence / une bonne résistance à l’abrasion. Une résistance à la chaleur de contact / une bonne résistance aux huiles.
LES DIFFÉRENTS TYPES DE SEMELLES
LES TYPES DE PROTECTIONS DES VOIES RESPIRATOIRES
CLASSE 1 : pour une teneur en gaz inférieur à 0,1 % en volume (galettes).
CLASSE 2 : pour une teneur en gaz comprise entre 0,1 % et 0,5 % en volume (cartouches).
CLASSE 3 : pour une teneur en gaz comprise entre 0,5 % et 1 % en volume (bidons portés à la ceinture).
APPAREILS FILTRANTS
Les masques anti-poussières et les demi-masques et masques complets à filtres et à cartouches. La teneur de l’air en oxygène doit être supérieure à 17 % en volume.
APPAREILS ISOLANTS
Ils sont alimentés en air respirable à partir d’une source non contaminée. L’utilisateur est indépendant de l’atmosphère environnante. A utiliser lorsque la concentration d’oxygène est inférieure à 17 %.
LES NORMES
PROTECTION CONTRE LES PARTICULES POUSSIERES ET AEROSOLS
LES TYPES DE PROTECTIONS DES VOIES RESPIRATOIRES
CLASSE 1 (P1 OU FFP1)
Protection contre les particules solides sans toxicité particulière.
Par exemple : poussières et brouillards contenant du carbonate de calcium, kaolin, cellulose, hydroxyde de sodium, graphite, coton, farine, charbon, métaux ferreux, huiles végétales et minérales...CLASSE 2 (P2 OU FFP2)
Protection contre les aérosols solides et liquides dangereux ou irritants.
Par exemple : poussières, brouillards et fumées contenant : carbonate de calcium, silicate de sodium, gypse, cellulose, ciment, soufre, fbres de laine de verres, plastiques, charbon, bois tendres, quartz, cuivre, aluminium, titane, chrome, manganèse...CLASSE 3 (P3 OU FFP3)
Protection contre les aérosols solides et liquides toxiques, cancérigènes ou faiblement radioactifs.
Par exemple : poussières, brouillards et fumées contenant : nickel, uranium, rhodium, platine, strychnine, légionnelles, amiante, fibre céramique, laine de roche, plomb, béton, silice...PROTECTION CONTRE LES INTEMPERIES
Exigences et méthodes d’essais de performance des protections contre le froid à des températures < -5 °c (frigoristes / froids extrêmes).
A : Isolation thermique (A ou B)
B : Perméabilité à l’air (0 à 3)
C : Caractéristiques respiratoires (0 à 3)
Exigences et méthodes d’essais de performance des articles d’habillement (gilets, vestes, manteaux, pantalons) de protection contre les climats frais, utilisés à une température modérément basse (-5 °c et plus).
A : Classe de résistance thermique
B : Classe de perméabilité à l’air
C : Classe de résistance à la pénétration de l’eau
C : Valeur de l’isolation thermique
A : Résistance à la pénétration de l’eau (0 à 3)
B : Respirabilité du vêtement (0 à 3)
PROTECTION TECHNIQUE
Caractéristiques que doivent avoir les vêtements de protection afin de signaler visuellement la présence de l’utilisateur, pour le détecter et bien le voir dans des situations dangereuses. Il existe 3 classes de vêtements de signalisation. Chaque classe doit avoir des surfaces minimales de matières visibles constituant le vêtement, plus la classe est élevée plus le vêtement est visible.
Réagissent aux ultra-violets de la lumière du jour et sont efficaces du lever du jour à la tombée de la nuit indépendamment des conditions atmosphériques. Ne fonctionnent en aucun cas la nuit.
Les matériaux rétro-réfléchissants :
Renvoient la lumière à la source. Fonctionnement de nuit en réfléchissant la lumière des phares des véhicules.
Les essais de coupures sont simulés selon 4 vitesses de scies à chaîne :
Exigences électrostatiques et méthodes d’essais pour les vêtements de protection dissipant l’électricité statique pour éviter les étincelles pouvant provoquer un incendie.
PROTECTION THERMIQUE
Ces normes spécifient les exigences de performance des matériaux et des vêtements de protection contre la chaleur et la flamme.
Cette norme spécifie les exigences de performance pour les matériaux à propagation de flamme limitée. Ils sont adaptés à la protection contre les contacts accidentels avec des petites flammes d’allumage dans des conditions ne présentant pas de danger significatif de chaleur.
Indice 1 : matériaux ne produisant aucune propagation de la flamme mais formant un trou au contact d’une flamme.
Indice 2 : matériaux ne produisant aucune propagation de la flamme et ne formant aucun trou au contact d’une flamme.
Indice 3 : matériaux ne produisant aucune propagation de la flamme et ne formant aucun trou au contact d’une flamme. Ils ne doivent également présenter qu’une flamme persistante limitée (<2s).
PROTECTION CHIMIQUE
Pour se protéger au mieux le visage et les yeux, il faut bien choisir sa protection en fonction des risques encourus.
LES LUNETTES CONTRE :
LES LUNETTES-MASQUES CONTRE :
LES ECRANS FACIAUX CONTRE :
NORMES DE BASE
NORMES PAR TYPE D'UTILISATION
Equipement de Protection Individuelle : tout dispositif ou moyen destiné à être porté ou tenu par une personne en vue de la protéger contre un ou plusieurs risques susceptibles de menacer sa santé ou sa sécurité au travail, ainsi que tout complément ou accessoire destiné à cet objectif.
LES DIRECTIVES EUROPEENNES
Les Équipements de Protection Individuelle doivent être conformes à des directives européennes :
Sur l’utilisation : 89/656/CEE
Définit les obligations des entreprises et des salariés
Sur la conception : 89/686/CEE
Définit les obligations du fabricant
Ces directives indiquent :
LES NORMES EUROPEENNES
Spécifiques à chaque type d’EPI, elles précisent les exigences de la directive 89/686 et définissent :
LA CLASSIFICATION DES EPI
Catégorie 1 - Risques Mineurs
Risques qui n’ont pas de conséquences sur la santé de l’utilisateur (hygiène, blessure superficielle).
Catégorie 2 – Risques Intermédiaires
Risques mécaniques, thermiques et chimiques.
Catégorie 3 – Risques Majeurs
Risques mortels, invalidants ou irréversibles pour la santé.
LES OBLIGATIONS DES ENTREPRISES
LES OBLIGATIONS DES SALARIES
Les obligations des salariés découlent directement du règlement intérieur de l’entreprise, approuvé par l’inspection du travail et considéré comme la traduction pratique et adaptée du Code du travail de l’entreprise.